Conseils de restauration

La restauration décrite dans ces pages ne concerne que l'emboîtage du réveil; la remise en état du mouvement ne devant être confiée qu'à un horloger.

Avant toute entreprise de nettoyage d'un réveil, il convient de séparer l'emboîtage du mouvement. Les opérations nécessaires diffèrent quelque peu selon le type de calibre. C'est toujours relativement simple, et un peu de patience-et quelques outils idoines-viendront à bout des réveils les plus récalcitrants.

Concernant les calibres D et H, la procédure est la suivante:

Un employé renvoyé faute de Jaz
  1. Retirer le bouton de mise à l'heure. Il est monté à force sur l'axe, et s'extrait facilement.
  2. Dévisser le bouton de mise à l'heure réveil, en tournant dans le sens antihoraire.
  3. Retirer les clés de remontage du mouvement et du réveil en tournant dans le sens horaire.
  4. Dévisser les trois vis centrales qui retiennent la cloche.
  5. Enlever la cloche. On aperçoit alors le cache-poussière.
  6. Dévisser le bouton d'arrêt sonnerie, sur le dessus du réveil. Une petite tenaille, ou une pince à bords coupants, seront peut-être nécessaires. N'exercer qu'une pression modérée sur les bras de l'outil, faute de quoi le bouton risque d'être marqué.
  7. Enlever la dernière vis retenant le mouvement, sous le réveil.

A ce stade, le mouvement s'extrait de lui-même vers l'arrière du réveil. On prendra garde de retenir la glace -qui s'enlève elle aussi vers l'arrière du réveil- lors de l'extraction du mouvement. On veillera également à ne pas abimer le cadran ou les aiguilles en enlevant le mouvement.

Remarque: Pour certains modèles, tels le Génic, le Gilic, le Lorric, il est nécéssaire d'ôter également les quatre vis à l'arrière de la boîte, qui retiennent la plaque métallique rectangulaire. Pour d'autres modèles, tels le Gotic, il faut également retirer la vis centrale au dos du boîtier, ainsi que les deux vis sous le socle en bakélite.

Maître faisant la leçon à son élève

Puisque nous avons enlevé la cloche, nous allons en profiter pour la nettoyer en premier. Elle est métallique, et souvent peinte. Elle peut être également chromée, ou nickelée. Dans ces derniers cas, un nettoyant du type Miror viendra à bout des salissures. Si la corrosion a commencé son oeuvre, il sera difficile d'y remédier; la solution consiste à faire rechromer la cloche, mais le prix est souvent prohibitif...

Dans le cas d'une cloche peinte, on peut également employer du Miror, sans toutefois trop insister, de crainte d'enlever également la peinture d'origine sur la cloche. On pourra employer un autre produit, le Ouator, moins courant mais très efficace également, et moins salissant que le Miror.

Les clés et les boutons seront nettoyés avec les mêmes produits.

Concernant l'emboîtage du réveil, plusieurs cas sont à considérer, quel que soit le calibre, en fonction du matériau employé pour cet emboîtage.

S'il est métallique, type Chromic, le Miror ou le Ouator seront préférés.

S'il est en bois, type Tropic, on utilisera un dépoussiérant pour bois, et on terminera par un produit lustrant, toujours pour bois.

Dans le cas d'emboîtages en plastique ou en bakélite, le procédé est un peu plus long, mais le jeu en vaut la chandelle.

  1. Nettoyer la pièce en bakélite ou en plastique sous l'eau savonneuse tiède, en utilisant au besoin une brosse à ongles ou à dents pour enlever tous les résidus poussiéreux qui se nichent dans les recoins des pièces moulées. Rincer et renouveler l'opération jusqu'à ce que l'eau de rinçage soit claire.
  2. Bien sécher la pièce.
  3. Astiquer la pièce avec du Miror, qui joue ici le rôle d'agent polissant. Bien faire briller avec un chiffon propre.
  4. Terminer le nettoyage en pulvérisant l'emboîtage avec un produit en bombe type "nettoyants plastiques", et faire briller. Le résultat est étonnant!
A suivre!