La restauration décrite dans ces pages ne concerne que l'emboîtage du réveil; la remise en état du mouvement ne devant être confiée qu'à un horloger.
Avant toute entreprise de nettoyage d'un réveil, il convient de séparer l'emboîtage du mouvement. Les opérations nécessaires diffèrent quelque peu selon le type de calibre. C'est toujours relativement simple, et un peu de patience-et quelques outils idoines-viendront à bout des réveils les plus récalcitrants.
Concernant les calibres D et H, la procédure est la suivante:
A ce stade, le mouvement s'extrait de lui-même vers l'arrière du réveil. On prendra garde de retenir la glace -qui s'enlève elle aussi vers l'arrière du réveil- lors de l'extraction du mouvement. On veillera également à ne pas abimer le cadran ou les aiguilles en enlevant le mouvement.
Remarque: Pour certains modèles, tels le Génic, le Gilic, le Lorric, il est nécéssaire d'ôter également les quatre vis à l'arrière de la boîte, qui retiennent la plaque métallique rectangulaire. Pour d'autres modèles, tels le Gotic, il faut également retirer la vis centrale au dos du boîtier, ainsi que les deux vis sous le socle en bakélite.
Puisque nous avons enlevé la cloche, nous allons en profiter pour la nettoyer en premier. Elle est métallique, et souvent peinte. Elle peut être également chromée, ou nickelée. Dans ces derniers cas, un nettoyant du type Miror viendra à bout des salissures. Si la corrosion a commencé son oeuvre, il sera difficile d'y remédier; la solution consiste à faire rechromer la cloche, mais le prix est souvent prohibitif...
Dans le cas d'une cloche peinte, on peut également employer du Miror, sans toutefois trop insister, de crainte d'enlever également la peinture d'origine sur la cloche. On pourra employer un autre produit, le Ouator, moins courant mais très efficace également, et moins salissant que le Miror.
Les clés et les boutons seront nettoyés avec les mêmes produits.
Concernant l'emboîtage du réveil, plusieurs cas sont à considérer, quel que soit le calibre, en fonction du matériau employé pour cet emboîtage.
S'il est métallique, type Chromic, le Miror ou le Ouator seront préférés.
S'il est en bois, type Tropic, on utilisera un dépoussiérant pour bois, et on terminera par un produit lustrant, toujours pour bois.
Dans le cas d'emboîtages en plastique ou en bakélite, le procédé est un peu plus long, mais le jeu en vaut la chandelle.